J’ai eu à causer avec un
ami avikam , AKAFOU TOVI HENRI , qui me disait : « un bon avikam, ne mange jamais les
crabes poilus ‘bleu/rouge’ !
Je lui ai demandé pourquoi ? Et il a répondu « ce
sont des bébés crabes poilus et nom des kébé bon à la consommation ! »
Eh ouiiiiii !ce sont des bébés crabes poilus qui sont désormais
vendus à Grand Lahou, au corridor et à Abidjan !
Car, quand le kébé parviens à maturité, il est de couleur grise,
avec une grosse pince !et c’est bien ceci ,le préféré des AVIKAM, ethnie
locale !
Mais comment se fait t(il que les bébés crabes soient tant
chassés et commercialisés à la corde à 1.000 FCFA ?
Avant le passage de la côtière, reliant Abidjan à San Pedro,
la pression était moins forte sur cette faune, presque méconnu dan la grand
capitale économique : Abidjan !
Mais une fois que les zones de prolifération du crabe poilu
ont été rendu accessibles, par le bitume et la distance sur Abidjan, devenue courte,
dans les années 1990, par la côtière, le braconnage s’est accentué !
On ne trie plus : on chasse tout : bébés crabes et
adultes !tout est devenus vendables puisque la voirie permet de tout évacuer
sur Abidjan ou attendre au corridor de Grand Lahou pour écouler ses prises !
Pression sur pression, ignorance et cupidité associé, l’on
ne e rend même pas compte qu’on menace le kébé de disparition depuis deux
dizaines d’années !
Dans le processus de renouvellement des generations, ce sont
les bébés crabes qui grandissent, se fécondent pour perpétuer l’espèce !
Si on ne permet pas aux bébés de maintenir ce cycle, c’est sûre
et certains qu’à la longue, on pourrait assister à la raréfaction du crabe poilu,
le kébé, jusqu’à sa disparition !
Les effets se font déjà sentir : la cordes de 10 à 12
crabes qui ne coutait que 200 à 300 FCFA, coûte en ce jour...1.000 FCFA quand
ce sont des bébés crabes poilus et 2.000 à 3.000 FCFA quand ce sont des crabes
adultes et mûres !
L’hémorragie n’est pas prête de s’arrêter, puisqu’avec le
taux de chômage et de pauvreté élevés avec les différentes crises qu’a connu
notre pays en ces 10 dernières années, beaucoup de jeunes sont revenus dans les
villages, en en faisant leur activité
principale !
C’est à ce niveau que l’adage disant « ventre affamé n’a
point d’oreille » prend pleinement son sens !
Nous avons eu a parler avec des chasseurs de crabes poilus,
mais nous nous sommes vu en face d’énormes murs d’incompréhensions !
Ils nous rassurent que la chasse intensives des kébé n’exterminera
pas l’espèce car, ils font ce job depuis trop longtemps que le taux de
reproduction de ce crabe est tel qu’il en aura toujours !
Mais à la question d savoir pourquoi on ne trouve plus assez
de crabes adultes de couleur grise avec de grosses pinces…ils ne trouvent
aucune réponse !
Et pourtant, ils sont bien à la source de ce massacre ;
braconnage qui ne dit pas son nom !
Les autorités devront bien se pencher sur ce problème, avant
qu’il ne soit trop tard !
Nous pensons qu’un décret municipal, interdisant la chasse aux
bébés kébé, pourrait bien juguler ce mal et exhortons le député-maire, Djaya
Jean agir dans ce sens !
Constant Gbeuli
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