mercredi 4 mars 2015

CRABES POILUS EN SURSIS





J’ai eu à causer avec un  ami avikam , AKAFOU TOVI HENRI , qui me disait : « un bon avikam, ne mange jamais les crabes poilus ‘bleu/rouge’ !
Je lui ai demandé pourquoi ? Et il a répondu « ce sont des bébés crabes poilus et nom des kébé bon à la consommation ! »
Eh ouiiiiii !ce sont des bébés crabes poilus qui sont désormais vendus à Grand Lahou, au corridor et à Abidjan !
Car, quand le kébé parviens à maturité, il est de couleur grise, avec une grosse pince !et c’est bien ceci ,le préféré des AVIKAM, ethnie locale !
Mais comment se fait t(il que les bébés crabes soient tant chassés et commercialisés à la corde à 1.000 FCFA ?

Avant le passage de la côtière, reliant Abidjan à San Pedro, la pression était moins forte sur cette faune, presque méconnu dan la grand capitale économique : Abidjan !
Mais une fois que les zones de prolifération du crabe poilu ont été rendu accessibles, par le bitume et la distance sur Abidjan, devenue courte, dans les années 1990, par la côtière, le braconnage s’est accentué !
On ne trie plus : on chasse tout : bébés crabes et adultes !tout est devenus vendables puisque la voirie permet de tout évacuer sur Abidjan ou attendre au corridor de Grand Lahou pour écouler ses prises !
Pression sur pression, ignorance et cupidité associé, l’on ne e rend même pas compte qu’on menace le kébé de disparition depuis deux dizaines d’années !
Dans le processus de renouvellement des generations, ce sont les bébés crabes qui grandissent, se fécondent pour perpétuer l’espèce !
Si on ne permet pas aux bébés de maintenir ce cycle, c’est sûre et certains qu’à la longue, on pourrait assister à la raréfaction du crabe poilu, le kébé, jusqu’à sa disparition !
Les effets se font déjà sentir : la cordes de 10 à 12 crabes qui ne coutait que 200 à 300 FCFA, coûte en ce jour...1.000 FCFA quand ce sont des bébés crabes poilus et 2.000 à 3.000 FCFA quand ce sont des crabes adultes et mûres !
L’hémorragie n’est pas prête de s’arrêter, puisqu’avec le taux de chômage et de pauvreté élevés avec les différentes crises qu’a connu notre pays en ces 10 dernières années, beaucoup de jeunes sont revenus dans les villages, en  en faisant leur activité principale !
C’est à ce niveau que l’adage disant « ventre affamé n’a point d’oreille » prend pleinement son sens !
Nous avons eu a parler avec des chasseurs de crabes poilus, mais nous nous sommes vu en face d’énormes murs d’incompréhensions !
Ils nous rassurent que la chasse intensives des kébé n’exterminera pas l’espèce car, ils font ce job depuis trop longtemps que le taux de reproduction de ce crabe est tel qu’il en aura toujours !
Mais à la question d savoir pourquoi on ne trouve plus assez de crabes adultes de couleur grise avec de grosses pinces…ils ne trouvent aucune réponse !
Et pourtant, ils sont bien à la source de ce massacre ; braconnage qui ne dit pas son nom !
Les autorités devront bien se pencher sur ce problème, avant qu’il ne soit trop tard !
Nous pensons qu’un décret municipal, interdisant la chasse aux bébés kébé, pourrait bien juguler ce mal et exhortons le député-maire, Djaya Jean  agir dans ce sens !

Constant Gbeuli

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